L'équipe
Scott Mosier, David Klein, et moi nous sommes rencontrés à la
Vancouver Film School. La seule raison pour laquelle je suis allé dans cette école est que la scolarité
y est courte (neuf mois) et relativement bon marché (dix mille dollars). Mais personne de connu n'en est jamais
sorti.
L'équipe du film comprenait une personne supplémentaire en plus
de nous trois : mon ami Ed Hapstack, qui n'a jamias suivi aucun cours de cinéma, mais avait accés à des éclairages
dont nous avions besoin.
Nous avons toujours pensé que nous réussirions à
faire de 'Clerks' un long métrage, sans être sûrs qu'il serait distribué aux Etats-Unis, et
encore moins à l'étranger! Nous pensions que nous pourrions toujours le sortir à New York
en louant une salle, et qu'il attirerait suffisamment l'attention pour permettre le financement de notre film suivant.
Le Scénario
L'idée de CLERKS est venue après avoir travaillé
six ans dans plusieurs épiceries, dont deuz ans dans celle que l'on voit dans le film. A ma connaissance,
personne, avant CLERKS, n'avait fait de film sur une épicerie. Je savais que ça ne couterait pas beaucoup
d'argent, et que le décor éltait intéressant visuellement. Après avoir lu le scénario,
mes amis ont décidé d'y participer. Certains éléments viennent de ce que j'ai vécu
dans les épiceries (le type et les oeufs. la femme et les litres de lait), mais j'ai dû évidement
exagérer chacune des anecdotes pour les rendre plus drôles. Dans le film, les intertitres (dénouement,
paradigme, etc.) servent de têtes de chapitre. Il n'y avait pas de véritable chronologie dans le scénario
de CLERKS : une scène pouvait se terminer avaec Dante et Randal assis derrière le comptoir, et la
suivante commencer de la même façon. Plutôt qu'avoir un faux raccord, nous avons préféré
utiliser des intertitres. Nous avons choisi des 'grands' mots parce que nous pensions que cela garantirait au film
d'être projeté sur les campus universitaires ...
Personnages et Acteurs
Les deux personnages principaux, Dante et Randal, ont quelque chose de moi
: Dante me ressemble assez, et Randal ressemble à celui que j'aimerais être.
Le prénom Randal vient de l'auteur de "La Divine Comédie".
Le prénom Randal vient d'un livre de Stephen King, "The Stand", dans lequel se trouve un démon nommé
Randal Flagg. Mon héros s'appelle Dante à cause de sa lente et métaphorique descente aux
Enfers. Et l'autre s'appelle Randal parce que, comme son homonyme, il vient mettre la pagaille. |